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Fiscalité des expatriés (ou non résidents)

 

Il est tout d'abord primordial que vous ayez le statut de non résident fiscal français afin de ne pas être redevable de l'impôt en France sur vos revenus de source mondiale. La notion de résidence fiscale est donc très importante.

Il est fortement conseillé de faire un bilan patrimonial expatriation pour connaître l'ensemble des impacts fiscaux vous concernant.

 

Tous les formulaires nécessaires à votre expatriation ou votre retour

Choix des options :
 

Vous trouverez les formulaires nécessaires (en pdf), avec la possibilité de télécharger le Guide Expatriation et la chambre des réponses.

 

En tant qu'expatrié ou non résident, vous pourriez être concerné par plusieurs impositions en fonction des biens ou des revenus que vous percevrez bien qu'étant résident hors de France :

 

Attention, si vous êtes encore résident fiscal français, la fiscalité des salaires perçus à l'étranger pourra également être française ou uniquement étrangère en fonction des conventions fiscales.

Enfin, si vous êtes (bientôt) retraité, vous pourriez être tenté de vivre votre retraite à l'étranger. Suivez nos conseils !

 

En matière de plus-values

En loi interne française, les non-résidents sont expressément exonérés des plus-values de cession de valeurs mobilières dès lors que la participation détenue (avec leur groupe familial) n'a pas dépassé les 25 % des bénéfices sociaux de la société au cours des cinq dernières années.

Si votre participation dépasse 25%, son traitement fiscal dépendra de l'éventuelle convention fiscale qui existe entre votre pays de résidence et la France.

Depuis 2011 : l'Exit tax sur les plus values latentes.

L' « exit tax » interviendrait dès 2011. Il y aurait l'imposition des plus values de cession de titres détenus par des ex résidents français qui ont quitté la France. Les plus values taxables seront celles qui existaient « virtuellement » au moment du départ. Seraient concernés par cette nouvelle taxe les contribuables transférant hors de France leur domicile fiscal à compter du 3 mars 2011 et cédant, dans les 15 années suivant ce transfert une (ou des) participation(s) directe(s) ou indirecte(s) d'au moins 50 % dans le capital d'une société ou d'une valeur supérieure à 0,8 millions d'euros (seuil 2014).
L'impôt sur les plus-values latentes ou en report d'imposition constatées sur ces participations serait calculé et liquidé au jour du transfert du domicile hors de France. Toutefois les contribuables pourraient bénéficier d'un sursis qui prendrait fin lors de la cession, du rachat, du remboursement, de l'annulation ou, dans certains cas, de la donation des titres concernés.

 

En pratique, toutes cessions de valeurs mobilières (votre portefeuille d'actions situé en France par exemple) sont exonérées d'impôt en France !

Par contre cela est différent pour les plus-values immobilières, qui elles dépendent des traitements de la convention fiscale qui existe entre votre résidence et le pays de situation de votre bien.

Dans la majorité des situations, si le bien immobilier est français, l'imposition sera française, et la plus value imposée au taux de 19%.

 

Une question fiscale sur votre expatriation ?

 

En matière d'Impôt de Solidarité sur la Fortune / IFI

Concernant l'Impôt de Solidarité sur la Fortune ou l'IFI depuis 2018, les contribuables domiciliés hors de France n'y sont soumis qu'à raison de leurs biens non exonérés situés en France si leur valorisation est supérieure à 1.300.000 euros (seuil depuis 2018). Par contre, les placements financiers des non-résidents ne sont pas à prendre en compte dans la base taxable.

Il peut également y avoir une convention fiscale entre votre pays de résidence et la France qui exonère expressément un bien (les conventions ISF ou IFI sont hélas très peu nombreuses).

 

En matière d'Impôt sur le Revenu

Le saviez vous : la taxation forfaitaire des non-résidents à raison d'une habitation en France est supprimée à compter de l'imposition des revenus de 2015.

Si vous possédez des biens immobiliers locatifs en France et/ou si vous percevez des revenus mobiliers (dividendes, intérets, ...), des pensions retraites, etc ..., vous pouvez être imposé en France sur les revenus que vous percevez. La réponse dépendra également de l'existence ou non d'une convention fiscale conclue entre votre pays de résidence et la France.

Il existe également des particularités en cas d'expatriation du sportif, auteur ou artiste . En effet, dans ce cas il peut y avoir une retenue à la source.

A noter que certaines missions hors de France peuvent être exonérées même si vous êtes résident fiscal français :

  • les chantiers de construction et de montage, d'installation d'ensembles industriels, leur mise en route, leur exploitation et leur ingénierie,
  • la recherche ou l'extraction de ressources naturelles,
  • la navigation à bord de navires immatriculés au registre international français.

Ainsi, en cas d'imposition en France de revenus, vous êtes redevable de l'impôt en France à payer au centre des non résidents à Noisy le Grand.

Depuis 2015 : application du quotient familial pour les non-résidents !

Dans le cadre d'une mise à jour de sa documentation de base, l'administration fiscale rappelle que les contribuables domiciliés hors de France se voient désormais appliquer le plafonnement des effets du quotient familial.

Il s'agit d'une disposition issue de la seconde loi de finances rectificative pour 2014 qui a pour but de renforcer l'égalité de traitement entre les contribuables.

Jusqu'à présent les non-résidents imposés au titre de leurs revenus de source française pour le calcul de leur impôt, étaient soumis au barème progressif par part, défini à l'article 197 du Code Général des Impôts (CGI), avec le mécanisme du quotient familial.

Or, l'article 197 A du CGI relatif aux modalités de calcul de l'impôt sur le revenu des contribuables non-résidents ne faisait pas référence au plafonnement du quotient familial. Celui-ci ne s'appliquait donc pas aux non-résidents soumis à l'impôt sur le revenu en France.

Il en résultait une différence de traitement injustifiée entre les résidents et les non-résidents ayant la même situation familiale et les mêmes revenus imposables en France. Rappelons que le plafond du quotient familial s'élève, dans le cas général, actuellement à 1 570 a par demi-part.

Ce dispositif s'applique à compter de l'imposition des revenus de 2014.

Le prélèvement à la source depuis 2019 a également des impacts sur les revenus des expatriés.

 

Questions à l'Expert ...

Peut on échapper à l’ISF / IFI quand on part à l’étranger ? la réponse ici >>

Comment suis-je taxé en tant que mandataire social d’une société basée en France si je suis à l’étranger ? la réponse ici >>

Comment suis-je taxé en cas départ de France si une partie de l’année, je suis résident fiscal français et l’autre partie de l’année résident fiscal d’un autre pays ? la réponse ici >>

Comment suis-je taxé en cas de retour en France si une partie de l’année, je suis résident fiscal français et l’autre partie de l’année résident fiscal d’un autre pays ? la réponse ici >>

Peut on échapper à l’impôt sur la plus value en cas de cession en tant que non résident ? la réponse ici >>

 

Toutes nos réponses ici >>

 

Quand faut il déclarer vos revenus une fois devenu non résident fiscal français ?

Les personnes domiciliées hors de France bénéficiaient en 2014, pour souscrire leurs déclarations pour les revenus qu'ils perçoivent de France, de délais spéciaux qui varaient selon le lieu de leur domicile et qui sont indiqués ci-après :

  • Europe, pays du littoral de la Méditerranée, Afrique et Amérique du Nord : 15 juin ;
  • Amérique centrale, Amérique du Sud, Asie, Océanie et tous autres pays non visés ci-dessus : 30 juin.

Et maintenant : les usagers non-résidents en France doivent souscrire leur déclaration de revenus en ligne dans les délais classiques. Les dates sont indiquées chaque année en même temps que pour les résidents fiscaux français.

 

20 questions pratiques "Expatriation"

 

Comment faire ?

Pouvez vous faire ces déclarations par Internet ou en vous rapprochant du centre des non résidents (10, rue du Centre, 93160 Noisy-le-Grand Téléphone : 01 57 33 83 00 - Télécopie : 01 57 33 83 50).

Vous pouvez également contacter le centre des non résidents par messagerie : nonresidents@dgi.finances.gouv.fr

En savoir plus sur les modalités pratiques de déclaration de vos impôts >>

 

Une question fiscale sur votre expatriation ?

 

La réponse à votre éventuelle imposition (ou non) dans ce tableau :

Catégorie de revenus

Imposition en l'absence de convention fiscale

Imposition en présence d'une convention fiscale

(Modèle OCDE)

Salaires et activité en France

  • En France pour l'activité réalisée en France par le biais d'une retenue à la source

  • Et éventuellement à l'étranger, dans le pays de résidence

Pays dans lequel l'activité est exercée

Retraites privées

Pays de résidence et éventuellement en France par le biais d'une retenue à la source si la retraite est payée par un débiteur établi ou domicilié en France au titre d'une activité exercée en France

 

Pays de résidence

Revenus de la Fonction Publique

Pays de la source

 

Pays de la source

Revenus fonciers

En France pour les biens situés en France

+

éventuellement à l'étranger, dans le pays de résidence

 

Pays de situation du bien

Revenus de capitaux mobiliers (dividendes)

• Imposition en France (retenue à la source de 25 %)

•  Et éventuellement à l'étranger, dans le pays de résidence

 

Pays de résidence (retenue à la source en France dont le montant est souvent diminué par la convention)

Intérêts d'obligations émises depuis le 01 janvier 1987

• Exonération en France

•  Et éventuellement imposition à l'étranger, dans le pays de résidence

 

Pays de résidence

Plus-values immobilières

•  En France, pays de situation de l'immeuble

•  Et éventuellement à l'étranger, dans le pays de résidence

 

Pays de situation de l'immeuble

Plus-values mobilières (vente actions ...)

•  Exonération en France

•  Et imposition éventuelle à l'étranger, dans le pays de résidence

 

Pays de résidence

Plus-values sur les cessions de participations supérieures à 25% du capital social

•  En France, pays de localisation de la société

•  Et éventuellement à l'étranger, dans le pays de résidence

  • Pays de localisation de la société

  • Ou pays de résidence

La France a notamment conclu une convention fiscale en matière d'impôt sur le revenu avec les pays et territoires suivants : Algérie, Allemagne, Arabie Saoudite, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Cameroun, Canada, Centrafrique, Chine, Chypre, Congo, Corée du Sud, Côte d'Ivoire, Croatie, Danemark, Egypte, Emirats Arabes Unis, Espagne, Estonie, Etats-Unis, Finlande, Gabon, Grèce, Hongrie, Inde, Indonésie, Iran, Irlande, Islande, Israël, Italie, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Koweït, Lettonie, Liban, Lituanie, Luxembourg, Malaisie, Malte, Maroc, Maurice, Mauritanie, Mayotte, Mexique, Monaco, Norvège, Nouvelle-Calédonie, Nouvelle-Zélande, Oman, Ouzbékistan, Pays-Bas, Pologne, Polynésie, Portugal, Qatar, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Saint-Pierre-et-Miquelon, Sénégal, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Thaïlande, Togo, Tunisie, Turquie, Ukraine, Yougoslavie.

 

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