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Fiscalité des revenus d'une société UK

 

Il peut être intéressant de créer une société en UK lorsque vous êtes résident fiscal français car c'est l'occasion d'accéder à des nouveaux marchés ou de bénéficier de réglementations sociales plus souples.

Cependant, en cas de distribution de dividendes, de cession, … la fiscalité sera française si vous êtes résident fiscal français (avec cependant une retenue à la source en UK de 15% en cas de distribution de dividendes, assortie d'un crédit d'impôt à imputer sur l'impôt français pour éviter la double imposition).

 

Formulaires nécessaires à votre expatriation ou votre retour

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Vous trouverez les formulaires nécessaires (en pdf), avec la possibilité de télécharger le Guide Expatriation et la chambre des réponses.

 

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Imposition en France des dividendes de la société

Pouvez-vous bénéficier de la réfaction de 40 % ?

La réfaction de 40 % avant calcul de l'IR ne s'applique aux dividendes étrangers qu'à condition qu'ils soient distribués en vertu d'une décision régulière des organes compétents des sociétés distributrices.

Il faut que celles-ci soient passibles dans leur Etat de constitution d'un impôt équivalent à l'impôt sur les sociétés et qu'elles soient résidentes d'un Etat membre de l'Union européenne ou d'un Etat lié à la France par une convention fiscale contenant une clause d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude ou l'évasion fiscale.

La constitution de sociétés holdings étrangères doit tenir compte de ces contraintes, ce qui incite encore davantage les résidents de France à n'implanter de sociétés qu'en Europe ou dans un pays lié à la France par une convention fiscale prévoyant un échange de renseignements « large », à l'exclusion des « paradis fiscaux non coopératifs ».  

Prudence : afin de dissuader les contribuables fiscalement domiciliés en France de gérer leurs avoirs par l'intermédiaire de structures étrangères bénéficiant de régimes fiscaux de faveur, et dans le cadre d'un programme général de lutte « contre l'évasion fiscale des grandes fortunes », la loi de finances pour 1999 a prévu d'imposer en France les revenus accumulés dans certaines sociétés étrangères de portefeuille (CGI art. 123 bis).

L'objectif poursuivi par le législateur était de permettre à l'administration de soumettre à l'impôt en France les revenus capitalisés dans une société étrangère de gestion de portefeuille, même si ceux-ci n'ont pas été distribués, à condition que la société bénéficie d'un régime fiscal privilégié et qu'elle soit détenue, directement ou indirectement, à hauteur d'au moins 10 % par une personne physique fiscalement résidente de France.

 

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Au niveau de l'actionnaire

Si une personne physique résidente de France est actionnaire d'une société anglaise, les plus-values de cession des actions qu'elle détient sont, le plus souvent, imposées en France dans les mêmes conditions que si celles-ci avaient été émises par une société française.

En effet, les abattements de droit commun (50 % en cas de détention depuis au moins deux ans et moins de huit ans à la date de la cession et 65 % au-delà) sont applicables sans restriction géographique, sous conditions.

En revanche, les abattements dérogatoires majorés ne sont applicables qu'aux titres de sociétés dont le siège est situé dans un Etat membre de l'Union européenne ou en Norvège ou en Islande (notamment, cessions de titres de PME souscrits ou acquis dans les dix ans de sa création et participations excédant 25 % cédées au sein du groupe familial).

 

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Les risques de remise en cause

Il n'existe pas de disposition particulière qui interdirait à des personnes physiques, résidentes de France, de créer des sociétés anglaises.

Cependant il est important entre autre de :

•  de déclarer, le cas échéant, les comptes ouverts, utilisés ou clos à l'étranger détenues par l'actionnaire personne physique ;

•  de soumettre à l'impôt français les revenus distribués par la société étrangère , et, dans certaines conditions, les revenus accumulés par cette dernière ;

•  de déclarer, pour l'impôt sur la fortune , la valeur réelle du patrimoine représenté par les actions ou parts de la société étrangère (si hors cadre de l'outil professionnel) ;

•  de soumettre la transmission éventuelle des parts ou actions aux droits de mutation en France, dès lors que le donateur ou le défunt est, par hypothèse, domicilié fiscalement en France ;

•  …

 

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Attention, il faut bien s'assurer que la structure étrangère n'a pas de caractère fictif, c'est-à-dire en particulier qu'elle existe réellement d'un point de vue juridique, et qu'elle a une vie sociale tangible conforme à ses statuts et éviter que le but ne soit que fiscal.

 

 

 

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